WP1 – Recherches cliniques

img1WP1Le WP1 sera structuré comme un groupe collaboratif  national, ce groupe sera centré autour des centres suivants : l’Institut Curie-Centre de protonthérapie d'Orsay, le Centre Antoine Lacassagne (Nice), ARCHADE (Caen) et l'Institut Claudius Regaud (Toulouse).

Le WP est supervisé par M. Jean-Louis Habrand.

WP1.1 : Projet de collaboration national pour l’hadronthérapie :
Les objectifs seront de :

• Coordonner la recherche en hadronthérapie à un niveau national, y compris des études prospectives cliniques et médico-économiques (Phase I à IIIb) avec une collaboration étroite avec les autorités nationales (SFRO, UNICANCER, groupes de recherche) et européenne (ESTRO; EORTC.
• Lancer des études de recherche clinique et études connexes in silico visant une sélection plus ciblée des patients sur la base des données comparatives dosimétriques; biologiques et d'imagerie.
• Créer un comité national permanent sur l'hadronthérapie basé sur les expériences existantes et des outils d'échange de données, en provenance des médecins, des physiciens et des radiologues afin de d'évaluer et de discuter des indications potentielles de l'hadronthérapie.
• Promouvoir l'hadronthérapie au sein de la communauté française des spécialistes du cancer et des autorités sanitaires .
• Participer activement à la formation des équipes médicales des futurs thérapies hadroniques.

WP1.2. Données plate-forme d'échange et de bases de données prospectives consacrées à hadron thérapie :
Le WP1 permettra de créer une base de données et une plate-forme d'échange de données organisée à l'échelle nationale. Différentes données telles que l'imagerie clinique ainsi que morphologique ou fonctionnelle, biologique, ou dosimétrique des données médico-économiques seront prospectivement l'aide d'outils électroniques sécurisées. Cette base de données nationale d'hadronthérapie fera échanges entre et la collaboration avec d'autres groupes européens existants (c.-à-ROCOCO ...) plus facile. L'utilisation d'outils de planification dédiés implantés dans chacun des noeuds LPPP sera nécessaire pour permettre le partage d'applications dosimétriques principalement à des fins de recherche, mais aussi pour la thérapie et de la formation.

WP1.3 projets d'essais cliniques :
La possibilité d'effectuer un nombre donné d'études cliniques en protonthérapie dépend étroitement des moyens et des capacités des centres techniques existantes. Par conséquent, il est nécessaire de donner la priorité aux indications. En parallèle des études cliniques, des études comparatives dosimétriques seront menées, les facteurs prédictifs de contrôle de la tumeur seront analysés (imagerie, marqueurs biologiques) et les complications tardives seront évalués.
En tant que membre du réseau ULICE et en partenariat avec HIT(Allemagne) et CNAO (Italie), France HADRON participera à l'organisation de la recherche clinique et inclura des patients français dans les études européennes.

a) Ophtalmologie (protons) : Plusieurs essais ont été effectués sur les mélanomes de la choroïde pour étudier et réduire la toxicité tardive: réduction localisée des marges de traitement (ICPO, Phase II), le traitement au laser de la cicatrice de la tumeur (ICPO, Phase III) et une étude sur l'excision de la tumeur avant un traitement par protons (ICPO, la phase II). D'autres études sont prévues pour 2013; un sur la prévision et la réduction de la toxicité tardive (PHRC 2012 CAL- ICPO) et un autre sur l'augmentation de la radiosensibilité tumorale via la radiosensibilisation de la tumeur [A de phase I II ICPO / 2013]. Une base de données nationale sur le mélanome de la choroïde a été créé en 2008 suite à un appel à propositions de l'INCa. Pour l’hémangiome choroïdien, une étude de la réduction de la toxicité tardive par la modification du fractionnement sera lancé en 2013 (phase II ; ICPO et CAL).

b) Pédiatrie (protons) : Le premier groupe d'indications correspond aux cas traités par protons (ICPO) pour lesquels les études sont déjà en cours: gliomes de bas grade [étude de toxicité tardive - phase IIIb (SIOP)], [craniopharyngiome étude d’escalade de dose (PHRC ICPO)], l'épendymome et rhabdo-myosarcomas para-méningée [étude de toxicité basée sur un suivi de cohorte (ICPO)]. Un deuxième groupe d'indications correspond aux localisations qui pourraient être traités premièrement par des protons en 2013 à l ICPO  et plus tard au CAL: médulloblastome, le neuroblastome, le rétinoblastome [études de toxicité tardive dans le cadre de la Phase IV], et les tumeurs d’Ewing de la colonne vertébrale [une étude de phase II étudie d'escalade de dose].

c) de la base du crâne (protons et ions de carbone) : Les chordomes ont été inclus dans 3 études prospectives d’escalade de dose combinant protons et de photons, la dernière est toujours en cours. Chordomas, chondrosarcomes, et méningiomes agressifs doivent être incluses dans une étude d’hypofractionnement de phase I / II. Les carcinomes adénoïdes kystiques réséqués, partiellement réséqués ou non résécables seront inclus dans le «PHRC-ETOILE / HIT"  qui est à la fois une étude comparative clinique randomisés et une étude médico-économique réalisée en collaboration avec HIT [Carbon vs photons et / ou protons].

d) Tumeurs de la colonne vertébrale et para-rachidiennes : sarcomes, neurinomes, chordomes des régions vertébrales et paravertébrale pourront être étudiés en phase I / II lors d’études d’hypofractionnement. Les sarcomes et les chordomes inopérables ou incomplètement réséqués macroscopiquement seront inclus dans le PHRC-ETOILE / HIT déjà mentionné ci-dessus.

e) Tumeurs extra-crâniennes diverses chez les adultes : pour les tumeurs de la prostate, les tumeurs hépatiques primaires ou métastatiques et les carcinomes pancréatiques soit des dosimétries comparatives, des chimio-proton thérapies combinées ou des études d’hypofractionnement pourraient être réalisées (2014 -2015).

Contact : Jean-Louis Habrand, Caen.

Pour poursuivre sur le sujet, quelques données médicales et économiques de l’hadronthérapie par ion carbone sont en libre lecture ici.